Par Nathalie Chusseau sur le site de France Travail.
« Aujourd’hui, seuls 25% des employés (source : Etude OCIRP salariés aidants 2023)osent informer leur management de leur situation de proche aidant, par manque de confiance ou par peur d’être stigmatisés. Question sensible voire taboue, l’aidance nous concerne pourtant tous : « Chaque individu sera aidant au moins une fois au cours de sa carrière, du fait du vieillissement de la population et des aléas de la vie » rappelle Nathalie Chusseau, « raison pour laquelle les organisations ne peuvent passer outre ce sujet, au risque de se retrouver dans des situations complexes et coûteuses ».
« Il y a d’abord les coûts directs, liés à l’absentéisme des salariés aidants, et les coûts indirects, liés au présentéisme. » (…).Viennent ensuite les dommages collatéraux impactant les équipes au global, que ce soit en termes de charge de travail ou d’organisation, difficilement chiffrables mais réels. Sans oublier les nombreux employés qui, en l’absence d’information suffisante fournie par l’employeur, ignorent qu’ils sont eux-mêmes en situation d’aidance.
Pourtant, les salarié.e.s aidant.e.s « sont une richesse pour l’entreprise. Leur expérience leur permet de développer des compétences clés dont toutes les organisations ont besoin : les fameuses « soft skills.
L’article publié sur le site de France Travail cite plusieurs initiatives d’entreprises (dont le Groupe APICIL) en soutien à leurs aidants :« Cesinitiatives génèrent un climat de confiance, favorisent la libération de la parole et changent le regard sur l’aidance » conclut Nathalie Chusseau. Un travail de longue haleine, qu’il faut poursuivre pour « tendre vers un effort collectif toujours plus significatif ».
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